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En nous invitant à développer des comportements adéquats pour affronter les épreuves de la vie, la psychologie positive convie chacun à (re) trouver, pour sa santé, le chemin du bonheur. Rencontre avec Martine Ejarque, qui nous montre la voie.
Si la joie de vivre est un facteur reconnu qui contribue à défendre le système immunitaire, cela ne va pas toujours de soi. Il faut une vraie discipline de vie et des efforts pour contrebalancer le négatif, voire relativiser la portée de certains évènements.
« La psychologie positive ne nie pas les problèmes, mais elle indique un chemin pour les affronter, souligne Martine Ejarque, psychologue social et du travail, Intervenant en prévention des risques professionnels, pour l’IRPS. La question n’est plus alors de savoir ce qui m’arrive, mais comment je vais y répondre. Autrement dit, comment trouver des ressources en soi pour surmonter les obstacles, c’est-à-dire comment développer des pensées intentionnelles et des émotions positives ? ».
Martine Ejarque inscrit son travail à la croisée de deux enjeux sociétaux : d’une part, l’allongement de la durée de vie et l’aspiration à bien vieillir. « À défaut d’ajouter des années à la vie, nous pouvons par la prévention ajouter de la vie aux années ». D’autre part, l’impact du stress sur la santé : « Les situations de stress subies affectent la résistance de l’organisme et les capacités de résilience, que ce soit par des facteurs externes (une information nourrie de violence, de conflits, etc. qui en devient anxiogène) ou internes (les épisodes de vie difficile, tant sur le plan personnel que professionnel).
Des ateliers anti burn-out
Les conférences et ateliers IRPS sur le bien-être, répondent aux questionnements que soulèvent ces situations : comment diriger sa vie pour ne pas la subir, se préparer au changement, éviter la souffrance, rester fort face aux tragédies, faire face à l’inconnu, faire valoir ses atouts, rester positifs, confiants, etc.
« Les neurosciences apportent aujourd’hui la preuve que le cerveau joue un rôle d’ordinateur central sur lequel nous pouvons agir si nous prenons soin de nos pensées, de nos sensations, de nos émotions, poursuit Martine Ejarque, et que cela se traduit, au final, par des bénéfices en termes de bien-être physique, psychique et relationnel, mais aussi de confiance en soi et d’optimisme. Dans les ateliers pratiques proposés par l’IRPS, nous ouvrons cette fenêtre d’intériorité en chacun de nous, par des pratiques de relaxation et de détente : initiation à la méditation occidentale, découverte de la sophrologie et d'autres techniques. Nous invitons les participants à explorer la lenteur, la douceur, le silence intérieur qui permet plus d’ouverture à soi, aux autres, à la vie.
Des ateliers qui proposent d’expérimenter des effets décontractants, réparateurs et qui, pratiqués collectivement, offrent un nouvel espace de partage entre collègues.
« Ces pauses aménagées durant le travail sont unanimement appréciées. Elles constituent des instants de recharge d’énergie dans un quotidien agité. C’est de l’anti burn-out ! On se remet ensuite au travail avec une qualité de présence et d’attention régénérées. » Et Martine Ejarque d’insister : « Être bien n’est pas une démarche égoïste, mais participe au contraire à une écologie citoyenne. Si je vais bien, cela ne peut qu’être bon pour mon environnement. » Mais être heureux, parfois cela doit s’apprendre.